samedi 7 juin 2014

Volontaires pour défléchage

Recherche volontaires pour assurer le défléchage de mon parcours.
Quelques précisions:
- parcours d'environ 1820 km,
- quelques grosses bornes à 1000 et 500 km de Santiago,
- dans les traversées de villes ( St Jean-Pied-de-Port, Pampelune, Burgos, ...) , coquilles à ramasser sur les trottoirs,
- gros travail sur les 100 derniers km, avec une borne pesant dans les 70 kg tous les 500 m ( je ne sais qui a fait le fléchage).

Peut-on stocker dans le local du club ?

jeudi 5 juin 2014

Étape 24 -- 4 Juin -- Pedrouzo - Santiago

La voilà, cette étape dessert !!

Elle est courte, seulement 22 km, mais elle demande quelque effort. Début sur du chemin de terre, sous les eucalyptus, puis goudron ensuite.
Jocelyne à suffisamment récupéré pour faire l'étape sur le vélo.
D'abord, passer le Alto de Barreira, à 360 m, puis dernière grimpette pour le Monte de Goyo.

À partir de là, les yeux cherchent au bout de la route les tours de la cathédrale. C'est en freinant, et allure réduite, que nous progressons.
Au milieu des marcheurs, on passe la Porta do Camino, on entre en zone piétonne, et dans le virage de la rue, on les aperçoit enfin ces tours ...
Il reste à suivre le marquage au sol, qui nous emmène au pied de là cathédrale, sur une place immense.

Le temps de poser les vélos, et beaucoup d'images défilent dans la tête ... Des images très anciennes, et d'autres plus récentes.
Curieusement, peu d'images du périple lui-même, par contre, beaucoup des sorties d'entraînement.
Il faut presque se pincer pour vérifier qu'on ne rêve pas.
24 h plus tard, je n'ai pas encore réalisé ...

Ensuite, avec Jocelyne, nous suivons le cérémonial traditionnel, d'abord avec la messe des pèlerins.
Impressionnante cette messe, la cathédrale est pleine, les grandes orgues, les éclairages, les discours, .... et en final, le lancer du botafumeiro, un encensoir de 80 kg, qui monte à 20 m de haut, propulsé par 8 botafumeiros en tenue d'époque.
Suite par le bureau des pèlerins, pour obtenir sa compostella, qui valide le voyage réalisé, à partir des tampons apposés tous les jours sur le credencial.

Il est déjà 14h30, et la suite de la journée est plus touristique.



Croix de brindilles

À l'entrée de Santiago

Elles sont là-devant !!!

La coquille à fait un p'tit bout de chemin, depuis le 12 mai !
Lui aussi a bien mérité

C'est tout bon !!!!



Avec Jocelyne

Le botafumeiro


La file d'attente pour la compostella




Mais, j'étais attendu ???


mercredi 4 juin 2014

Étape 24 -- 4 Juin -- Pedrouzo - Santiago

22 km dégustés avec beaucoup de plaisir !
Et à 10h30, c'est l'arrivée devant la cathédrale de Santiago.

Aujourd'hui, je souffle et apprécie l'instant, sans contraintes.
Plus d'infos seront disponibles demain.
Merci de votre compréhension.

mardi 3 juin 2014

Étape 23 -- 3 Juin -- Palas del Rei - Pedrouzo

L'étape d'aujourd'hui est la réplique de celle d'hier: dans une campagne très verte, mais aussi bien vallonnée, on alterne les chemins creux en pierres, en terre, pavés quelquefois, et quelques portions sur routes qui n'ont rien de sympathiques, car la circulation semble augmenter.

Encore un peu de dénivelé, pour passer des "Alto" vers les 600m, mais le profil est globalement descendant ( enfin ...), et ce soir, je suis à 350 m d'altitude,avec maintenant l'impression d'être en été.

Beaucoup de monde sur le camino aujourd'hui.
Ma sonnette est bien utile. J'ai mis au point ma technique: je m'étais aperçu qu'un seul "dring" suffisait rarement à provoquer une réaction des marcheurs, alors maintenant je fais "dring, dring", et cela est beaucoup plus efficace.
Dans la plupart des cas, je vois le marcheur qui s'écarte sur le bord du chemin, où qui se fige pour me laisser passer. Si je sonne derrière un groupe, les marcheurs s'écartent pour laisser un passage au centre. Quelquefois, l'un d'entre eux annonce "bici", ce qui est le cas idéal.

Avec les marcheurs solitaires et qui semblent taciturnes, ... prudence. Aucune réaction ne montre qu'ils ont compris le signal, et ils maintiennent leur allure et leur trajectoire. Dans la mesure où la place est suffisante, il faut passer, tout en surveillant l'obstacle. Pas sûr qu'ils soient des admirateurs des cyclistes ....

Ce matin, j'ai failli me faire assommer par une majorette. Quelques marcheurs croient aller plus vite en faisant l'hélicoptère avec leurs bâtons, c'est possible ...
J'arrive derrière un grand gaillard, utilisant comme rotor un mono-bâton de 2 m (en fait, le vrai bâton du pèlerin). Dring, dring, je le vois qui serre à gauche, et arrête son hélice. Au moment où je passe, il remet les gaz, et le bâton vient retomber sur mes sacoches !!!!
Il est tout aussi surpris que moi, et bien gêné, il s'excuse aussitôt.
À ce moment, je vois qu'il est branché avec sa tour de contrôle, en fait son I-Pad ! De l'arrière, pas facile à deviner !

J'ai pu rouler avec des collègues. La québécoise Jocelyne à du déclarer forfait ce matin, car sa toux d'hier ressemble maintenant à une bronchite.
D'abord, sur 10 km, 2 espagnols, partis de Irun, avec une allure qui me va bien. Pas de chance, ils s'arrêtent à Arzua pour déjeuner.
Ensuite, Goeff, un australien déjà rencontré hier à Portomarin, et qui parle un français impeccable. Lui est en VTC, et il évite les portions trop VTT, ce qui fait qu'on se croise assez souvent, et qu'on discuté, ce qui n'arrange pas la moyenne ...

Ce soir, je dors à Pedrouzo, après une étape courte de 52 km, bien suffisante pour profiter du moment. 
Ce matin, je retrouvais quelquefois, dans la tête ou dans les jambes -je ne sais pas dire - les sensations des derniers km sur des brevets de 200 ou 300 km, quand on oublie toutes les difficultés du jour, et que seul le plaisir d'avoir réussi prend le dessus, et efface les douleurs.
Demain, prudence et concentration sur les 20 km restant, je ne serai pas seul sur le camino.

Grenier / séchoir


Province de La Corogne

Suivre les coquilles ...



Un village ...


Un pont ancien en campagne

Arrivée à Fugeros




Centre-ville à Arzua

Tranquillos dans la campagne

Un peu plus encombré, faut jouer de la sonnette

Même s'il faut y aller à pied, j'y arriverais !!

Dans les plantations d'eucalyptus

lundi 2 juin 2014

Étape 22 -- 2 Juin -- Sarria - Palas del Rei

Une étape bien différente de la veille   ... mais en bien !
Hier, j'ai dû me déshydrater sous le soleil, et l'après-midi, j'ai eu besoin de boire énormément, une pression d'abord ( quand même! ), puis de l'eau ( au total 2.5 l ).
Le corps humain est bien fait: ce matin, pas de jambes plus lourdes que d'habitude, malgré la décrépitude d'hier soir.

Un départ sous la brume, sans fraîcheur excessive, sur de petits chemins ou sentiers entourés de murets en pierres. Serais-je en Irlande ?

Après 5 km, je rencontre Jocelyne, une québécoise, qui cherche son chemin, et on fait route ensemble. Elle a prise un pack vélo + hôtel pour faire les 200 derniers km. 
Son vélo lui joue des tours: la selle se desserre. On fait une pause mécanique, et en même temps, je règle le dérailleur, ainsi que les patins de freins qui frottent.

On passe alors la borne des 100 km, et maintenant on a droit à une borne tous les 500 m.
Une pause alimentation à Portomarin, où on discute avec des cyclistes français, australiens et belges, et des marcheurs français.

Il est 11h30, la brume se dissipe, et le soleil commence à bien chauffer. Et il faut sortir de Portomarin, une montée assez douce, mais sur 12 km !
Au sommet, à Ventas de Naron, petite chapelle, bar et coin repos sous les arbres: que cela peut-être délicieux un Coca-Cola ! Essayez, vous verrez !!

La fin du parcours alterne descentes et quelques remontées qui font mal aux jambes.
L'étape à été courte, 52 km, mais bien originale, et les km ont défilé bien vite.




Pierres, murets, mousses ...


Un peu surprenant, la borne des 100 km



Il vaut mieux prendre la bonne file !




Portomarin




On voyage avec qui on veut !

Un oasis ... non, plutôt un Coca !


Séchoir à jambon

Palas del Rei: l'ancien

Palas del Rei: le mixte


Palas del Rei: le moderne

L'auberge de ce soir

dimanche 1 juin 2014

Étape 21 -- 1er Juin -- Vega de Villarce - Sarria


Au réveil, petite forme, le dénivelé de la veille à laissé des traces. Mon collègue de chambre, un américain de 35 ans, ne semble pas mieux que moi. Avec d'autres de ses collègues, il opté pour un portage de sac par taxi. Eh oui, tout est prévu sur la camino ...
Je pars finalement à 9h15, le dernier de l'auberge.

3 km de faux-plat, et la montée commence ... pour 15 km.
Comme hier, piétons et cyclistes ne cohabitent pas, piétons sur un sentier, cyclistes sur une ancienne nationale, où aucune voiture ne passe.
À petite allure, puis toute petite allure, les km défilent.
À Pedrafita de Cebreiro, je prends à gauche pour le final, avec à ma droite un paysage magnifique. À 11h15, j'atteint O Cebreiro.
C'est un village de pierres, aux maisons couvertes de chaume.

Je repars, mais le dénivelé n'est pas terminé: des descentes et des remontées vers les Alto del Roque et del Poio.
Ensuite, dans un village, mon guide indiquait de prendre à gauche, ce que je fais. Un chemin de pierres et terre, avec des vues superbes. Il se transforme vite en piste de grosses caillasses.
En doublant un groupe, j'entends "il ne devrait pas être là", en français. C'est ben vrai, ca !

À la première occasion, je reprends ma place sur le bitume, ce qui m'amène à Triacastela. Le tampon de l'église est bien vu sur la credenciale, et je dois attendre quelques minutes la sortie de la messe. C'est vrai que nous sommes dimanche !
Ensuite, j'enchaîne sur Samos et son monastère, puis Sarria, où je dors ce soir.

Les 22 derniers km ont fait mal aux jambes, la route n'arrête pas de monter et descendre. Un élément nouveau est apparu: je suis descendu vers 600m d'altitude, je roule sur des routes encaissées entre des forêts ... et il fait chaud !
Ce soir, la récupération à été longue ...
J'ai du faire 8 à 900 m de dénivelé sur 56 km, toujours suivi par mes valises , moi ...
De plus, aujourd'hui, aucun collègue de route.

Dans la montée vers O Cebreiro

Autoroute en surplomb
L
J'entre en Galice


La Calice


Premier col

O Cebreiro


Col no 2



C'est l'Alto de San Roque .. Pas vu de chien !
 

Et le 3ème



Dites 133 ...


Eglise de Triacastela

Monastère de Samos

Vélo sur lit de coquilles

Je viens de par là-bas