vendredi 23 mai 2014

Étape 12: Zubirri - Estella

Départ sous la pluie, qui se calme vite, et permet d'entrer dans Pampelune au sec, après 20 km.
Pendant la traversée de la vieille ville, l'orage éclate, et je reste 30 mn à l'abri d'un auvent de magasin.
À Pampelune, impossible de perdre le chemin: il est matérialisé par des marques au sol tous les 5 m.
Ensuite, j'attaque le point chaud du jour, l'Alto del Perdon. La montée à vélo se révèle vite impossible, car la terre est détrempée, et colle aux pneus. Donc, nouvelle séance de poussette sur à peu prés 3 km.
Au sommet, je discute avec Antoine et Vincent, de Lacq, qui font une sortie VTT, et vont jusqu'à Puente-la-Reina.
J'y retrouve ensuite Juan, un VTTiste local, avec qui j'avais fait un peu de causette avant la montée.

La suite se fait par des chemins empierrés et de petites routes, et quelques montées sérieuses.
Pour aujourd'hui, le score est de 68 km, et un dénivelé de 900m.
Bien suffisant après le biathlon d'hier.



Pampelune sous la pluie

Dans la montée de l'Alto del Perdon

Collant !

À l'Alto del Perdon

Antoine et Vincent

Là où se croisent le chemin du vent et celui des étoiles

Juan

Puente-la-Reina


El camino


Étape 11: St Jean-Pied-de-Port - Zubirri

Une étape biathlon !
Départ à 7h de la citadelle. Inutile de sortir la carte, on trouve au moins 2 pèlerins par 100 mètres.
Tout de suite, cela monte bien sec, et je bascule sur le mini-plateau. Très vite, en prenant de l'altitude, le vent devient fort, et souffle de face.
Je dois me rendre à l'évidence: la pente + le vent de face + le chargement sont au-delà de mes capacités pour les 15 km d'ascension. Je passe donc en mode piéton, pas d'autre solution.
J'avance à la même allure que les marcheurs, ce qui permet un peu de discussion.

Le vent s'accentue de plus en plus, les rafales font tituber tout le monde. Quelquefois, on doit s'arrêter le temps de la rafale pour garder son équilibre. C'est pareil pour les marcheurs.
À 1 km du sommet, un vendeur ambulant m'indique que le vent souffle à 100 km/h. Parfois, les rafales arrivent à retrousser mes lèvres !

Pour la descente, le sentier est déconseillé aux vélos, je m'engage sur un chemin plus praticable. Le vent y est violent, et dans quelques virages, je dois marcher, car le vent me chahute.

Enfin, vers 13h, j'arrive - bien usé - à Roncevaux, pour m'y caler l'estomac.

La fin de l'étape est classique, sauf que les jambes ne peuvent plus grand'chose, et dans longues montées je dois faire des pauses.

Ce soir, je dors à Zubiri, les jambes bien lourdes.
Sur l'étape de 55 km, la moyenne est de ... 9 km/h.
J'ai poussé le vélo sur 16 km.


Un détail: pendant la montée, j'ai franchi le cap des 1000 km parcourus  depuis mon départ de Malville.


Le pont sur la Nive au petit matin


Encore en chaussures VTT, mais plus pour longtemps



Je ne suis pas seul



Pause à la vierge, à 3 km du col

Dernier mur à franchir

Cela s'arrose !

À Roncevaux

Ce n'est pas encore le plat pays



Une autre fontaine, bien appréciée

Descente sur Zubirri dans les pierres

Le pont médiéval à Zubirri

Le biathlète