Je pars finalement à 9h15, le dernier de l'auberge.
3 km de faux-plat, et la montée commence ... pour 15 km.
Comme hier, piétons et cyclistes ne cohabitent pas, piétons sur un sentier, cyclistes sur une ancienne nationale, où aucune voiture ne passe.
À petite allure, puis toute petite allure, les km défilent.
À Pedrafita de Cebreiro, je prends à gauche pour le final, avec à ma droite un paysage magnifique. À 11h15, j'atteint O Cebreiro.
C'est un village de pierres, aux maisons couvertes de chaume.
Je repars, mais le dénivelé n'est pas terminé: des descentes et des remontées vers les Alto del Roque et del Poio.
Ensuite, dans un village, mon guide indiquait de prendre à gauche, ce que je fais. Un chemin de pierres et terre, avec des vues superbes. Il se transforme vite en piste de grosses caillasses.
En doublant un groupe, j'entends "il ne devrait pas être là", en français. C'est ben vrai, ca !
À la première occasion, je reprends ma place sur le bitume, ce qui m'amène à Triacastela. Le tampon de l'église est bien vu sur la credenciale, et je dois attendre quelques minutes la sortie de la messe. C'est vrai que nous sommes dimanche !
Ensuite, j'enchaîne sur Samos et son monastère, puis Sarria, où je dors ce soir.
Les 22 derniers km ont fait mal aux jambes, la route n'arrête pas de monter et descendre. Un élément nouveau est apparu: je suis descendu vers 600m d'altitude, je roule sur des routes encaissées entre des forêts ... et il fait chaud !
Ce soir, la récupération à été longue ...
J'ai du faire 8 à 900 m de dénivelé sur 56 km, toujours suivi par mes valises , moi ...
De plus, aujourd'hui, aucun collègue de route.
Dans la montée vers O Cebreiro |
Autoroute en surplomb |
J'entre en Galice |
La Calice |